Yasmine : entre réalité et féérie

Yasmine : entre réalité et féérie

Temps de lecture : 3 min

 

Quand j’ai commencé à dessiner Yasmine, je ne partais pas d’un concept abstrait, mais d’une envie bien réelle née d’une demande de ma fille. Elle voulait un costume d’une princesse bien connue (que je ne peux pas nommer), et c’est en répondant à cette envie que le projet a pris vie.

Je suis d’abord partie sur cette version costume, pleine de rêve et de brillance, puis en travaillant sur le vêtement lui-même, j’ai réalisé qu’il y avait moyen d’en faire bien plus : un modèle vraiment polyvalent.

Et cette polyvalence pouvait encore grandir si je ne me limitais pas à un seul type d’étoffe. C’est là que tout a changé : en jouant avec les matières, les textures, les idées, Yasmine est devenue ce patron capable de traverser les univers, du quotidien au féérique.

C’est sans doute ce qui me rend la plus fière : avoir transformé un rêve d’enfant en un vêtement que tout le monde peut s’approprier, et les versions pour adultes arrivent bientôt 😊


Le vêtement qui s’adapte à nous

On vit dans un monde où tout change vite, où nos envies, nos corps, nos humeurs évoluent. Alors pourquoi nos vêtements devraient-ils être figés ?

J’aime penser que la couture nous redonne ce pouvoir-là : celui de choisir comment on veut se sentir. Et c’est ce que représente Yasmine pour moi : un patron caméléon, capable de se glisser dans mille univers sans perdre son essence.

Le même modèle peut devenir :

  • une tenue d’été fluide et lumineuse en viscose,
  • une version chic en satin ou lin lavé,
  • ou un ensemble du quotidien, doux et souple en jersey.

Il n’y a pas de “bonne” version. Il y a seulement la tienne.


Derrière les coulisses

Chaque étape de création m’a rappelé pourquoi j’aime ce métier :
chercher l’équilibre entre technique et émotion, entre praticité et poésie.

Le dos en jersey, par exemple, c’est un choix pensé autrement.
C’est une façon de dire : “on peut faire simple, confortable, et que ce soit beau quand même.”
Pas besoin de fermetures compliquées, juste une belle coupe, un bon tombé, et un peu d’audace.

Et puis il y a eu les essais, les ajustements, les discussions avec les testeuses.
Leurs retours, leurs photos, leurs tissus ont donné mille visages à Yasmine.
C’est dans ces échanges que le patron a vraiment pris vie : dans leurs mains, pas seulement sur mon écran.

Ce que Yasmine raconte

Pour moi, Yasmine n’est pas juste un patron.
C’est une invitation à explorer sa propre créativité, à mélanger les codes, à oser un peu plus de soi. C’est ce moment où la couture devient un espace de liberté.

Et peut-être que c’est ça, au fond, la vraie versatilité : pas seulement dans les options ou les tissus, mais dans la façon dont un vêtement peut révéler qui on est à différents moments de notre vie.


Et toi ?

J’aimerais savoir ce que ta version de Yasmine racontera.
Sera-t-elle un rêve éveillé ? Un projet du dimanche ? Un costume d’un jour ?
Quelle qu’elle soit, elle aura ton empreinte, et c’est tout ce qui compte.

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